News2023-02-15T17:10:48+00:00

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Reportage de la rts sur les cancer pédiatriques:

 

Article de la Tribune de Genève du 15 février 2022

Article paru dans le “Journal of Clinical Oncology » du 1er février 2021 sur les résultats intermédiaires de l’étude FORUM

Une publication dans le prestigieux « Journal of Clinical Oncology » (vers l’article), préparée avec la collaboration de chercheurs soutenus par CANSEARCH, nous dévoile les résultats intermédiaires de l’étude intitulée FORUM. Cette dernière avait pour objectif d’analyser si la chimiothérapie précédant une greffe de moelle osseuse ou de cellules souches hématopoïétiques en cas de leucémie lymphoblastique aigüe chez un enfant n’était pas préférable à la radiothérapie communément utilisée, mais qui entraîne de nombreux effets secondaires.  Or, l’étude a finalement démontré que, malgré les bons résultats obtenus avec la chimiothérapie, ceux de la radiothérapie restent meilleurs en termes de taux de guérison. Forte de ce constat, la plateforme de recherche CANSEARCH poursuit cette étude en analysant d’autres facteurs, tels que la pharmacocinétique du Busulfan liée à la génétique du jeune patient. A ce jour, l’ADN de plus de 300 patients a pu être séquencé afin d’obtenir des résultats sur ces aspects en particulier.

Article sur les variations d’un gène en fonction de l’ethnicité du patient ayant un impact sur la réaction à un médicament paru dans la revue « Nature » du 3 mars 2021

Une récente publication dans le prestigieux journal scientifique «Nature» (vers l’Article) par des chercheurs soutenus par CANSEARCH porte sur les variations du gène GSTA1 en fonction de l’ethnicité du patient et de leur impact sur la métabolisation d’un médicament, le Busulfan, utilisé avant une transplantation de cellules souches hématopoïétiques lors de traitements de leucémies chez les enfants. Les résultats de l’étude ont confirmé qu’il existe une différence significative dans la distribution de ces importantes variations du gène GSTA1 parmi les populations humaines d’Afrique, d’Asie du Sud et de l’Est, d’Europe et d’Amérique. Par conséquent, il a été démontré que tous les patients, quelle que soit leur origine ethnique, devront bénéficier d’un génotypage précis des variations du gène GSTA1 avant toute administration de Busulfan, ceci afin d’optimiser le résultat du traitement.

 

RELIVE

Le projet RELIVE, qui consiste à mettre sur pied le 1er registre international sur les enfants rechutant d’un cancer du foie, a établi des partenariats avec tous les chercheurs du consortium CHIC venant de toute l’Europe (SIOPEL), du Japon (JPLT), d’Australie et de Nouvelle-Zélande, ainsi que des États-Unis et du Canada. Les différents groupes de recherche sont en cours d’ouverture pour ce projet et récoltent toutes les données liées aux traitements récemment utilisés pour les enfants rechutant d’un cancer du foie. L’objectif est d’insérer ces données dans un registre central international, basé au sein des Hôpitaux Universitaires de Genève, pour ensuite étudier comment améliorer à l’avenir la survie de ces enfants. Lien vers le site internet de RELIVE : https://relive-international.net

BaHOP

La biobanque genevoise en oncologie et hématologie pédiatrique (BaHOP) a reçu de la Swiss Biobanking Platform (SBP) le label Vita qui atteste du respect du cadre juridique et éthique applicable. Cette reconnaissance témoigne notamment de l’engagement de fournir des échantillons de haute qualité à la communauté des chercheurs. En effet, la BaHOP est désormais ouverte à d’autres chercheurs du domaine, afin d’augmenter sa plus-value et son impact pour la société. Elle est par exemple utilisée dans le cadre du projet mené en collaboration avec l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), sous la houlette du Prof. Didier Trono. Ce projet permet de corréler les données de séquençage de l’ARN d’échantillons biologiques stockés actuellement au sein de la BaHOP avec le développement de la maladie du greffon contre l’hôte lors de transplantations de cellules souches. De même, le Dr. Arnaud L’Huillier, chef de clinique à l’Unité d’infectiologie pédiatrique des HUG, a aussi recours à la BaHOP dans le cadre de son projet sur le virome humain dans le cadre de transplantations pédiatriques. Enfin, le Dr. Nicolas Waespe de l’Institut de Médecine Sociale et Préventive à Berne, utilise depuis peu la BaHOP, en collaboration avec la France également, pour son projet sur les variations génétiques face à la radiothérapie dans le cas d’un cancer de la thyroïde.

 

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